Cette remontée soudaine est la conséquence de la cession par le groupe Belvédère des actifs industriels de sa filiale américaine Florida Distillers pour 48 millions de dollars. Grâce à cette opération, le groupe Belvédère, qui était dans une situation financière très fragile, devrait pouvoir honorer la première échéance (10 novembre 2010) du plan de sauve garde qui avait été validé par le tribunal de commerce de Dijon. Le groupe Belvédère lève ainsi l'épée de Damoclès qui le menaçait à très court terme.
Ce plan prévoyait un remboursement des dettes étalé sur 10 ans ainsi que la cession d’un certain nombre d’actifs pour faire face aux échéances. C’est dans ce cadre que Belvédère avait entamé des négociations plus qu’avancées avec le groupe La Martiniquaise pour lui céder la société Marie Brizard. Alors qu’un accord définitif était attendu fin juillet puis fin septembre, la transaction avait finalement échoué. Un désaccord, sur le prix (La Martiniquaise aurait proposé 170 millions d’euros pour reprendre Marie Brizard) et sur les garanties associées à la transaction, aurait mis fin aux négociations.
Selon Belvédère, la cession de Marie Brizard ne serait que reportée. Belvédère doit, en effet, vendre des actifs afin de se désendetter et respecter ainsi les modalités arrêtées dans le plan de sauvegarde.
La vente de Florida Distillers devraient donc être suivie par d’autres opérations similaires…
Voir aussi les articles :
- Belvédère : Marie Brizard vendue à La Martiniquaise ?
- Belvédère : l’AMF hausse le ton
- Bordeaux : la vente probable de Marie Brizard impacte les résultats 2009 de Belvédère
La revue de presse d'Adafec (http://adafec.blogspot.com)
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